Le 19 avril 2005, Benoit XVI a succédé à Jean Paul II. Joseph Ratzinger, de son vrai nom, est un conservateur. Son élection est chaleureusement accueillie par l’Opus Dei, une institution religieuse, très puissante et conservatrice.
Dès le début, Benoît XVI assume ses positions. L’avortement, le mariage gay, l’euthanasie, il est contre.
Septembre 2006, un an et demi après son élection, premier scandale. En Allemagne, lors d’un discours sur l’islam, le souverain pontife cite un empereur byzantin : «Montre moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines.» Dans le monde musulman, c’est un tollé.
Autre polémique, en mai 2007. Dans l’avion qui le mène au Brésil, face caméras, le pape dénonce l’avortement.
Et les controverses continuent…. Mars 2009, le Pape se rend au Cameroun où, dans l'avion, il tient des propos polémiques sur le sida.
Dans son testament spirituel rédigé en 2006 et rendu public à sa mort, Benoît XVI a demandé «pardon» à tous ceux auxquels il a «causé du tort». «À tous ceux à qui j'ai causé du tort d'une manière ou d'une autre, je demande pardon du fond du coeur», écrit Joseph Ratzinger dans ce texte datant du 29 août 2006.