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Rachida Dati à ses débuts à la Justice en 2007

Rachida Dati à ses débuts à la Justice en 2007

L'ancienne Garde des Sceaux a été nommée jeudi 11 janvier 2024 à la tête du ministère de la Culture. Retour en 2007 quand après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence, elle entrait dans le premier gouvernement de François Fillon.

Par la rédaction de l'INA avec AFP - Publié le 11.01.2024
Les débuts de Rachida Dati - 2007 - 02:22 - vidéo
 

Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement de Paris, a été nommée le 11 janvier 2024 ministre de la Culture.

La nouvelle ministre tourne ainsi le dos aux Républicains, le parti auquel elle appartenait. Le patron du parti Eric Ciotti a annoncé son exclusion, estimant qu'elle s'était «placée en dehors de notre famille politique». En rejoignant Emmanuel Macron, elle suit les pas d'autres collègues comme Édouard Philippe, Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin. «En Marche, c'est quoi? C'est des traitres de gauche et des traitres de droite», avait-elle pourtant ironisé sur France Inter en juin 2021.

L'avocate de 58 ans, fille d'un maçon marocain et d'une mère au foyer algérienne, a été propulsée sur le devant de la scène par Nicolas Sarkozy, dont elle fut la conseillère et la porte-parole de campagne. Avant d'accéder en mai 2007, à 41 ans, au poste de garde des Sceaux (jusqu'en 2009).

Ses proches et mentors, comme Albin Chalandon ou Simone Veil, ont souvent brossé le portrait d'une jeune femme payant ses études grâce au travail et frappant avec culot aux portes les plus prestigieuses pour décrocher stages ou emplois.

Élue depuis 2008 maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati a également été députée européenne. Elle a échoué en tant que tête de liste LR aux municipales de 2020 face à Anne Hidalgo. Et cette dernière reste sa cible privilégiée. Rachida Dati est également mise en examen depuis juillet 2021 pour «corruption» et «trafic d'influence passif par personne investie d'un mandat électif public» dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan. Elle nie toute irrégularité. Le parquet doit prendre ses réquisitions avant que la juge d'instruction chargée de ce dossier ordonne ou non un procès.

On retrouve Rachida Dati dans l'archive en tête de cet article en 2007 au moment de sa prise de fonctions place Vendôme. Elle portait, à l'époque, un projet de loi sur la récidive. Elle était la cible de critiques politiques et personnelles mais recevait également d'importants soutiens, comme celui de Simone Veil, ou des marques de respect de la gauche.

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