L'ACTU.
Les petits excès de vitesse - ceux inférieurs à 5 km/h - ne seront plus sanctionnés par un retrait de point à compter du 1er janvier 2024. Aujourd'hui, un excès de vitesse inférieur à 20 km/h est sanctionné d'un point et d'une amende de 68 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h) ou 135 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h).
En 2020, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées pour des excès de vitesse contrôlés par des radars, 58% concernaient des excès inférieurs à 5 km/h, selon le ministère de l'Intérieur. Le permis de conduire est constitué au plus d’un capital de 12 points. En cas d’infraction au code de la route, un retrait de point(s) est effectué. Plus l’infraction est grave, plus le nombre de points retirés est important.
L'ARCHIVE.
Le permis à points a été mis en place le 1er juillet 1992. Mais dès 1988, la prévention routière, l'ancètre de la Sécurité routière, «partait en campagne» pour faire accepter dans les esprits le procédé, simple : chaque conducteur dispose d'un capital de points et à chaque infraction ou accident, des points sont retirés. Une fois le capital épuisé, le conducteur doit repasser le permis. Cela permet de sensibiliser chacun dans l'optique de diminuer le nombre d'accidents ou d'infractions.
Les intéressés, les conducteurs, se montraient bien sceptiques sur le système. Rejetant les responsabilités sur autrui.
