«Olympie ce n'était pas qu'un stade, c'était d'abord une enceinte sacrée»

L'ACTU.

La flamme olympique a été allumée par les rayons du soleil mardi 16 avril sur le site historique d'Olympie en Grèce. Elle entame désormais son périple, elle devrait arriver à Marseille le 8 mai et dans trois mois à Paris, portée par quelque 10 000 relayeurs. Laure Manaudou en a été la première relayeuse française.

LES ARCHIVES.

Les Jeux olympiques antiques avaient lieu à Olympie. En 1980, TF1 proposait le reportage quelque peu déçu d'un journaliste en visite sur ces lieux historiques. Cette archive empreinte d'un lyrisme rarement employé de nos jours dans les journaux télévisés est disponible en tête d'article. Le commentaire y décrivait ce « lieu où la paix trouva refuge » : « Olympie village autrefois de quelques dizaines de foyers établis autour du sanctuaire est aujourd'hui qu'une bourgade de moins de deux milliers d'âmes. » Et de poursuivre : « La vie coule y toujours doucement son cours, mais rien n'incite à l'émoi dans l'unique rue d’Olympie où l'on ressent plutôt de la gène et presque du remords à constater que les dieux et les héros (...) illustrent tant de raison commerciales ou domestiques. »

À Olympie, se trouvent aujourd’hui notamment les ruines du sanctuaire dédié à Zeus, les restes d'un stade et de sa ligne de départ. Les jeux furent interdits par Théodose au IVe siècle. Un monument honore également Pierre de Coubertin qui fit revivre les jeux sous forme moderne.

« Olympie ce n'était pas qu'un stade, c'était d'abord une enceinte sacrée ». L'archive ci-dessous proposait une description plus détaillée des épreuves des jeux antiques, interdites aux femmes. Et décrivait à Olympie, de « belles ruines romantiques » où près de 45 000 personnes se rassemblaient pour observer les compétitions.