Dans le montage ci-dessus, première archive : elle date de 1973. « Le cri d'alarme est lancé sera-t-il entendu ? Vous qui ne savez plus vous promener sans votre voiture ou vélo moteur et qui éparpillez d’arbre en arbre vos gaz d’échappement. Vous qui construisez vos usines sans prendre les précautions élémentaires pour que vos fumées ne soient pas nocives aux arbres, pensez-vous parfois à vos enfants à, vous-même avez-vous, oublié que lorsque les arbres meurent les hommes ne peuvent vivre ? »
Il y a cinquante déjà les agents de l’Office national des forêts étaient formels : la forêt était menacée. Aujourd’hui sur les 17 millions d’hectares de forêt en France métropolitaine, entre un et trois millions sont qualifiés de «dépérissantes».
Des étés chauds successifs affaiblissent les arbres
Les causes ? Elles sont identifiées scientifiquement dès les années 1990. En cause : les feux de forêt évidemment, mais aussi la pollution. Ou encore : le réchauffement climatique. « Entre 1989 et 1994 : succession d’étés secs et chauds qui ont vraiment affaibli les arbres. » Les arbres se fragilisent. En conséquence, ils sont vulnérables face aux champignons et autres insectes ravageurs. Attaqués de toutes parts, les arbres meurent et il leur faut du temps pour s'en remettre.
La solution : planter de nouvelles espèces venues du sud. L’Alsace a fait le test dès le début des années 2000. Le gouvernement a annoncé investir entre huit et dix milliards d’euros pour renouveler 10% de la forêt française. Insuffisant pour les associations écologistes.