Aller au contenu principal
Depuis 1992, la neige artificielle s'impose à La Clusaz

Depuis 1992, la neige artificielle s'impose à La Clusaz

Un projet de retenue d'eau à La Clusaz a été suspendu après des recours de militants écologistes. La station prospère pourtant grâce à la neige de culture depuis au moins 30 ans.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 26.10.2022
 

L'ACTU.

Un arrêté préfectoral autorisant le lancement de travaux pour la construction d'une retenue d'eau destinée à alimenter la station de ski de La Clusaz a été suspendu le 25 octobre au nom de la protection de l'environnement. La retenue devait être creusée en montagne sur le site de la Colombière, actuellement occupé par des militants écologistes.

L'ARCHIVE.

Nous sommes en 2011, il n'y a pas si longtemps. Cette année-là, les stations de ski souffrent à cause de la sécheresse en montagne et haute montagne. Pour offrir aux vacanciers un domaine skiable suffisant, elles ont dû produire, depuis le début de l'hiver et de manière intensive, de la neige artificielle. La matière première de cette neige de culture, c'est l'eau, qu'il faut gérer de manière très stricte. Comme à La Clusaz, où la neige de culture est utilisée depuis 1992. Les vacances de février représentent 40% du chiffre d'affaires annuel de la station, c'est pourquoi la neige de culture est un véritable enjeu, sans quoi «la situation serait critique». Sans la neige artificielle, comme le rappelle Pierre Lestas, Directeur des remontées mécaniques de La Clusaz et Président des domaines skiables de France, «le secteur serait fermé, le personnel serait au chômage partiel».

S'orienter dans la galaxie INA

Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters.

Suivre l'INA éclaire actu

Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.