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1990 : la vie quotidienne à Kiev, ville soviétique sous la perestroïka

1990 : la vie quotidienne à Kiev, ville soviétique sous la perestroïka

Séparée en deux par le Dniepr, Kiev est réputée pour son architecture religieuse, ses monuments séculiers et ses musées d'histoire. En 1990, une délégation d'élus lillois se rendaient sur place et découvraient sa vie quotidienne.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 25.02.2022 - Mis à jour le 22.02.2024
 

La capitale ukrainienne est située au centre nord du pays, à environ 90 kilomètres au sud de la frontière avec la Biélorussie. Ancienne capitale de la République socialiste soviétique d'Ukraine depuis 1934, elle est devenue la capitale du pays à la suite de l'éclatement de l'Union soviétique et de la déclaration d'indépendance de l'Ukraine en 1991.

L'archive en tête d'article est un reportage diffusé sur FR3 Nord Pas-de-Calais en juillet 1990 lors de la visite d'élus du Nord sur place pour rencontrer des syndicalistes ukrainiens. A l'époque, en pleine perestroïka (une politique de restructuration de la vie économique et politique impulsée par le Mikhaïl Gorbatchev, le président de l'URSS de 1985 à 1991), la cité de 2,3 millions d'habitants s'ouvrait au monde et des changements positifs étaient déjà visibles. La population revendiquait désormais une certaine liberté de parole, avec un parlement pluraliste, bien que les pénuries et le poids du joug soviétique soit encore bien visible.

Ce reportage est l'occasion de découvrir leur vie quotidienne encore rythmée par les longues files d'attente : « On attend 10 ans pour une voiture, on fait la queue ici pour l'essence, là pour les meubles ou encore pour un billet d'avion vers la mer noire », précisait d'ailleurs le commentaire.

Un quotidien difficile

Une jeune Ukrainienne interrogée déplorait, en français, que malgré une production locale de biens de consommation, les magasins soient encore vides. Les magasins d’État manquaient de vivres, mais tout pouvait se trouver au « marché kolkhozien », où les paysans venaient vendre leur production.

Les images montraient en effet un marché coloré très bien achalandé, pourtant une menace invisible pesait sur les produits. Celle de la contamination radioactive due à l'accident de Tchernobyl, la centrale ne se trouvant qu'à 130 km de la capitale. Le constat de la jeune Ukrainienne était plutôt mitigé : « Nous n'avons pas de bonne nourriture, nous n'avons pas de jeux pour les enfants, des vêtements, des chaussures etc. », elle ajoutait : « Les conditions sont très mauvaises et vivre ici, c'est très difficile ». Quant à la perestroïka, elle concluait après un long temps d'hésitation : « J'ai de l'espoir ».

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