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1964, Tour de France : le drame de Port-de-Couze

1964, Tour de France : le drame de Port-de-Couze

C'est la catastrophe la plus meurtrière du Tour de France : le drame de Port-de-Couze. Le 11 juillet 1964, un camion-citerne percute accidentellement la foule venue assister à l'étape du Tour. Le bilan est terrible : 9 morts.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 09.07.2019 - Mis à jour le 11.07.2019
Terrible accident au Tour de France cycliste - 1964 - 01:50 - vidéo
 
C'est la catastrophe la plus meurtrière du Tour de France : le drame de Port-de-Couze. Le 11 juillet 1964, un camion-citerne percute accidentellement la foule venue assister à l'étape du Tour entre Bordeaux et Brive. Le bilan est terrible : 9 morts.

"Un terrible accident s'est produit aujourd'hui sur la route du tour de France."

                                                        Le journaliste François Gay

C'est par ces mots que commençait le reportage télévisé consacré au terrible drame qui vient de frapper le tour de France ce 11 juillet 1964. Ce jour là, près de Bergerac, à Port de Couze, un camion citerne rate son virage et vient percuter de plein fouet la foule venue assister au passage des coureurs. Démolissant le parapet du pont traversant la Dordogne, le camion citerne finit sa course meurtrière dans le fleuve. Le bilan est terrible : 9 morts et plusieurs blessés. C'est l'accident le plus meurtrier de l'histoire du Tour de France.

Dans ce reportage télévisé de la RTF, le journaliste témoignait de la violence du drame : "C'est la plus effroyable tragédie du tour. [...] Pour l'instant, il y a 8 tués et 13 blessés. Tous sont dans un état assez grave. Les secours se sont très rapidement organisés. Des témoins du drame se sont immédiatement précipités dans l'eau afin de porter secours aux victimes. Les hommes-grenouilles prirent le relais des premiers sauveteurs pour fouiller le canal."

Malgré le drame, l'étape du tour de France reliant Bordeaux à Brive n'est pas annulée et les cyclistes arrivent sur les lieux du drame seulement quelques minutes après. Présent ce jour là, le coureur Jacques Anquetil dira plus tard : "ce 11 juillet est le plus mauvais de mes souvenirs." 

Depuis, le pont a été reconstruit et sur place, une stèle rappelle la tragédie.

Jérémie Gapin


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