Monsanto poursuivi pour publicité mensongère
Un ancien dirigeant de la société Monsanto Agriculture France, dont le siège est à Bron, et le distributeur Scotts France étaient poursuivis aujourd'hui devant le tribunal correctionnel pour publicité mensongère pour le produit Roundup, premier désherbant vendu dans le monde. Ce produit est présenté comme 100% biodégradable. Or selon les associations de défense de l'environnement, parties civiles dans le procès, le glyphosate, principal composant du Roundup, contribue à polluer le milieu aquatique. Le procureur a requis 15000 euros d'amende. Jugement mis en délibéré au 26 janvier.Stéphane PASTEAU (Responsable de la société Monsanto) : "ces produits sont homologués, ont des autorisations de commercialisation qui s'appuient sur l'évaluation positive concernant l'environnement et la santé humaine et animale. Nous sommes extrêmement confiants sur ces points là."Les débats se sont appuyés sur des rapports d'expertise concernant le glyphosate, principal composant du désherbant.Selon les associations parties civiles dans ce procès il contribue à polluer le milieu aquatique.Alexandre FARO (Partie civile Avocat de l'association Eaux et Rivières de Bretagne) : "le dernier rapport de l'IFEN (?) montre que c'est le premier polluant des eaux de surface en France. C'est la preuve que ce produit n'est pas biodégradable et qu'il ne préserve pas l'environnement."La procureure penche du côté des associations écologistes. Selon elle le terme "respect de l'environnement" et le logo de l'oiseau sur l'étiquette s'apparentent à de la publicité mensongère.
Producteur / co-producteur |
France 3 Lyon |
Générique | Journaliste : Sophie Valsecchi Journaliste reporter d'images : Edouard Blaise Monteur : Eric Vial Participant : Alexandre Faro |
Descripteur(s) | cours d'eau, entreprise, herbe, marque de produit, molécule, produit chimique, publicité, rivière, santé publique |