Réactions politique Assemblée Nationale

Reportage. Réactions politiques à la veille du vote par l'assemblée nationale du projet de loi sur le statut de la Corse. Commentaires sur images factuelles de l'assemblée nationale en alternance avec les interviews de Jean Pierre CHEVENEMENT, José ROSSI, François FILLON et Daniel VAILLANT. [Source : documentation France 3] Jusqu'à la dernière minute, le projet de loi concernant le statut de la Corse a été remanié, modifié car le débat dépasse les traditionnels clivages politiques. Le plus hostile adversaire est Jean-Pierre Chevènement ; L'ancien ministre, qui avait démissionné, dénonce un texte de capitulation. Le groupe RPR votera contre. A l'inverse, Alain Madelin, le président de Démocratie libérale, votera ce texte. SONORE JEAN PIERRE CHEVENEMENT : "Pour moi c'est le début d'un processus de dissociation territoriale, c'est un précédent dont ne manqueront pas de se saisir demain les basques, après demain les bretons, les alsaciens et pourquoi pas ensuite les francs comtois? " SONORE JOSE ROSSI : "Quand je vois Nicolas Sarkozy, Edouard Balladur, François Léotard, Alain Madelin, beaucoup d'autre, Pierre Méhaignerie, donc je me dit que ceux qui ont eu des responsabilités gouvernementales et qui connaissent la difficulté du problème corse et bien ont une attitude qui vise à trouver une solution de sortie de crise, c'est ce que souhaitent tous les républicains modernes" SONORE FRANCOIS FILLON : "C'est pour nous une ligne jaune qui ne doit pas être franchie, parce que c'est là vraiment l'unité de la République qui est en cause" SONORE DANIEL VAILLANT : "La Corse est dans la République et elle a envie d'y rester mais elle veut aussi que notre République reconnaisse sa spécificité et sa personnalité"