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Service militaire obligatoire : un air de déjà-vu

Service militaire obligatoire : un air de déjà-vu

Retour vers l'info - 30.01.2018 - 02:35 - vidéo

Emmanuel Macron ne s'en cache pas: il souhaite mettre en place un Service national universel en lieu et place de l'actuelle Journée d'appel et de préparation à la défense. A quoi ressemblait le service militaire d'autrefois ? Réponse en images. Quand notre président réclame le retour du service militaire obligatoire, supprimé en 1997, ce sont toutes ses images qui refont surface. Les contours sont encore flous, mais il s'agirait d'un service national d'un mois, et non plus d'un an comme avant. Ou même 10 mois, une réforme de 1992. Et encore, dix mois, à l'époque, ça râlait. Ok, donc on partirait sur un mois. Objectif: sensibiliser la jeune population à la défense du pays. C'est beau, c'est pas neuf. Les futurs instructeurs pourront s'inspirer de cette archive de 1944. Les Allemands ont perdu, la France se reconstruit. Chacun sait pourquoi il se bat. Chacun est un citoyen, chacun a un frère, un parent à venger, une famille à délivrer. Chacun a tout donner, force, habileté, courage." On parle aussi de favoriser la mixité sociale, une mission historique de l'armée. Mais aussi la mixité tout court. Hommes et femmes sous le même drapeau pendant un an, l'armée s'y essayait déjà dans les années 70, avec les marinettes, les soldates de la marine. Elles aussi devaient marcher au pas. "Talon joint, pointe des pied légèrement écartée, le corp droit, les mains le long de la couture de votre jupe. On frappe les mains le long de la jambe, n'ayez pas peur de vous faire mal." Alors c'était quand même les femmes d'un coté, les hommes de l'autre. Et puis chacun à sa place. "Quel genre de travaux vont-elles faire ? on leur apprend à tirer au pistolet ou quelque chose comme ça." L'armée c'est sympa, regardez ces jeunes appelés qui, en 1970, apprenaient la peinture, faisaient des maquette d'avion en balsa, et pas que des bombardiers. Ou jouaient de la trompette. Ce sont toutes sa valeurs de cohésion sociale, d'altruisme que Macron souhaite réveiller chez les françaises et français. Y a quand même du boulot. La vieille "je m'en fous"

Producteur / co-producteur Institut national de l'audiovisuel
Générique Rédacteur en chef : Richard Poirot

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