Visite de François Hollande à la rencontre des salariés d'Arcelor Mittal à Florange

Un mois après avoir été à Gandrange, visite de François Hollande à Florange, ce midi, aux côtés des sidérurgistes d'ArcelorMittal. Il a annoncé son intention de déposer un projet de loi imposant l'obligation aux grandes entreprises de trouver un repreneur en cas d'abandon de site. Le commentaire alterne des images factuelles de la visite, la déclaration de François HOLLANDE : "quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production mais ne veut pas non plus la céder, nous en ferions obligation pour que des repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire", suivies d'une succession d'interviews. Interview de François HOLLANDE : "une solution, cela suppose d'abord de faire pression sur Mittal pour qu'il réouvre le plus vite possible les hauts-fourneaux. [...] si Mittal ne veut pas garder cette activité qu'il la cède à ce moment-là à un repreneur qui puisse la faire vivre. Des solutions, c'est Ulcos, projet de grande modernisation qui va permettre de faire travailler ce site", "[...] d'avoir confiance dans l'industrie sidérurgique et de la soutenir dans la durée et pas simplement lorsqu'il y a une difficulté". Interview de Frédéric WEBER : "nous, ce que l'on voulait, c'est que les candidats viennent avec des engagements clairs et précis". [...] "Il a pris des engagements avec la loi". "Ce qui est pas mal, c'est qu'il n'est pas parti dans le travers des promesses". Interview de François PAGANO : "aujourd'hui, on trompe les clients, les clients commandent de l'acier chez Arcelor Mittal ; ils pensent recevoir une qualité un service car lorsqu'ils achètent chez Mittal, c'est un peu plus cher car il y a de la qualité, un savoir-faire et du service". Interview de Yves FABBRI : "aujourd'hui on n'a aucune vision industrielle dans ce pays", "il n'est pas venu ici dire, on va continuer à faire de l'acier, des voitures, des trains, des avions".