Suite du plateau de Marie Ange LAROCHE
Suite de l'interview de Marie Ange LAROCHE, la veuve de Bernard LAROCHE, par Guillaume DURAND. Rappel des faits : le petit Grégory Villemin, le fils de Jean Marie, a été retrouvé assassiné et noyé dans la Vologne le 16 octobre 1989. Les soupçons se sont portés d'abord sur le cousin de Jean Marie Villemin, Bernard Laroche, qui a été inculpé, incarcéré puis finalement relâché. Mais le père de l'enfant, persuadé de la culpabilité de son cousin, l'a tué d'un coup de carabine. Guillaume DURAND lui demande si elle envisage de déménager, comme les Villemin : "je n'ai pas à fuir les Vosges, je n'ai rien à me reprocher", puis il lui demande si elle craignait quelque chose avant le meurtre. Des membres du public posent ensuite des questions : - Patrick MAGONA, employé PTT, trouve que Marie Ange LAROCHE est "une femme très discrète, comparée à d'autres personnes ". Il l'interroge ensuite sur ses rapports avec sa soeur, Muriel Bolle, qui avait mis en cause Bernard Laroche avant de se rétracter : "je ne lui en tiens plus rigueur (...) On a eu une conversation et, finalement, j'ai cru ma soeur". - Interrogée par Guillaume DURAND, elle évoque ensuite les erreurs des gendarmes : "c'est du travail mal fait... " Puis ils évoquent le corbeau : "je ne peux accuser personne..." - Monique MUSSON, femme au foyer, demande qu'elle est la cause des tensions préexistantes entre les familles Laroche et Villemin : "Il n'y a jamais eu de tension entre nos familles, même à l'époque du corbeau. On se parlait, on se fréquentait." - Jean MEHAT, retraité, lui parle de pardon : "Le pardon, je ne le donnerai pas pour une bonne raison : Jean Marie Villemin a tué mon mari sous mes yeux et sous les yeux de mon fils, à l'époque âgé de 4 ans et demi... je ne pourrai jamais pardonner". - Jean DEMICHELIS, ouvrier, lui demande si elle n'a pas l'impression d'être un élément dérangeant : "si je suis venue à cette émission, c'est justement pour essayer de faire activer un petit peu les choses, la justice...". Elle pense qu'il faudrait séparer les deux affaires, reproche au juge Lambert d'avoir fait une mauvaise instruction - Gilbert BREDEL, ouvrier , lui demande si elle a peur pour sa vie et celle de ses enfants : "non". - Claude SEINTIGNAN, professeur de formation continue, lui reproche de ne pas parler de Grégory : "si, j'ai une très grande douleur... c'est un petit gosse qui a payé à cause des grandes personnes... Le petit Grégory, je l'ai pleuré, et, croyez moi, ça m'arrive encore de le pleurer..." - Josette SCHALLER, ouvrière, évoque la rumeur selon laquelle Christine Villemin et Bernard Laroche étaient amants : "je répond non, la rumeur est fausse ". - Marie Ange LAROCHE : "j'ai le sentiment que la vérité n'éclatera plus parce que je commence à ne plus croire en la justice... mais malgré tout, je souhaite que la vérité éclate ". - Intervention de Maître PROMPT, avocat de la famille Laroche, qui critique la nouvelle instruction et le manque de discrétion du juge. - Guillaume DURAND, pour terminer, demande à Marie Ange LAROCHE si elle a une "intime conviction", tout en ajoutant qu' "évidemment", ce n'est pas le lieu pour la dévoiler : "J'avais une intime conviction, mais au fur et à mesure que l'enquête avance, elle s'évanouit un petit peu". Guillaume DURAND lui demande alors si c'est celle des Français qui lisent les journaux (sous entendant, bien sûr, que le coupable est Christine Villemin) : "oui, je le pense... mais un peu tous les jours, ma conviction se défait".
Producteur / co-producteur |
La Cinq |
Générique | Réalisateur : Dominique Masson Présentateur : Guillaume Durand Participants : Marie Ange Laroche, Paul Prompt |
Descripteur(s) | Bolle, Muriel, déménagement, enfant, Enquête, fait divers, famille, gendarme, infanticide, instruction judiciaire, Interview, Lambert, Jean Michel, Laroche, Bernard, meurtre, Simon, Maurice, Témoignage, Villemin, Christine, Gregory, Jean Marie |