Série 4 : pommes de terre, la friterie de Françoise Caron

Cétait prévisible, après la culture, les chips et les patates haut de gamme, notre série sur les pommes de terres va se finir avec des frites ! Rencontre avec la gérante de l'une des 50 friteries picardes. A 65 ans, Françoise en aura épluché des kgs et des kgs de pomme de terre. Son geste est assuré, rapide, mais de plus en plus rare. Si aujourd'hui elle a décidé de faire des frites maison, elle avoue quand même utiliser, la majorité du temps, des frites dites " fraiches ". C'est à 50 ans que Françoise a décidé de reprendre ce commerce. Depuis, midi ou soir, 7 jours sur 7, elle sert jusqu'à 130 clients par jour. " j'étais dans le médical, j'ai arrêté, je me suis dit pourquoi, relation avec les clients donc j'ai repris cette friterie. " Toutes les semaines, elle cuit une centaine de kilos de pommes de terre, dans 25 litres d'huile de tournesol.. Mais attention, pour réussir, il y a des règles bien précises à suivre ! Et dans son camion, ce que Françoise vend le plus, c'est sa spécialité : le nanard ! Jusqu'à une trentaine par jour ! " le nanardc'est une faluche, salade, tomate, bacon et oignons frits ". Les friteries, c'est une tradition. Elles font partie intégrante du paysage de notre région. Et à y regarder de plus près finalement, on se rend compte qu'il n'est pas uniquement question de frites ici : c'est un lieu de rencontre. A 65 ans, Françoise songe à la retraite depuis un petit moment. Mais l'heure venue, il sera difficile de partir. Et sachez que même après 15 ans passés devant une friteuse, l'envie de frites est toujours intacte ! Finalement, le potentiel repreneur de la friterie de Françoise n'est peut-être pas bien loin !Il pourrait bien s'agir d'un membre de notre équipe !