Les nouveaux rapports entre le cinéma et la télévision

Interview de monsieur Jean José MARCHAND, responsable du service du cinéma à l'ORTF, sur les relations entre le cinéma et la télévision. L'accord signé entre le directeur de l'ORTF Jean Jacques de BRESSON et celui du CNC André ASTOUX modifie les attributions de la section de production qui traite les achats de films. Monsieur MARCHAND explique le contenu de ce nouvel accord. L'ORTF achetait des droits de diffusion, c'est-à-dire les droits des films encore à faire. Il v a maintenant entrer dans le co-fiancement des films. Il cite l'exemple de "Mouchette" et de "La Maison des Bories". 25 films ont été tournés en participation ce qui n'a pas modifié leur carrière commerciale. "Quatre nuits d'un rêveur" de BRESSON a été un échec commercial. Monsieur MARCHAND ne pense pas que le passage à l'antenne tue la carrière commerciale, mais les films d'aventures et les films policiers ne doivent passer à la télévision qu'après avoir été totalement exploités. André ASTOUX, directeur général du CNC, parle des effets sur le cinéma de l'accords signé. Monsieur MARCHAND précise que la validité commerciale des films sera prise en compte par l'Office, afin d'obtenir un grand nombre de spectateurs dans les salles et une programmation intéressante à la télévision.André ASTOUX et Jean José MARCHAND parlent des montants de la participation financière de l'Office, de la programmation des films de cinéma à la télévision (suppression du film du dimanche après-midi), de la parité dans la diffusion entre films français et films étrangers. Roland DHORDAIN donne son point de vue sur ce nouvel accord et son impact sur la programmation. Les entretiens sont illustrés d'extraits de films et de dramatiques.