La soie au Japon

Série documentaire consacrée aux rites en Asie. Aujourd'hui, Michaëla et Armand DENIS sont à Kyoto, au Japon où ils découvrent la fabrication de la soie qui occupe une grande place dans l'industrie japonaise. Tout d'abord, ils assistent au nettoyage des coupons dans la rivière, puis les coupons sont foulés, essorés, étalés et sèchent au soleil. Ils observent les différentes étapes de réalisation de ces tissus à partir de la récolte des feuilles de murier qui viennent alimenter les vers à soie, vers ou larves qui les dévorent jusqu'à leur 40ème jour où ils sont prêts à filer la soie, ils sont alors placés sur des claies en osier où les vers filent leur cocon. Lorsque le ver est devenu chrysalide, la ponte commence et ces oeufs sont scrupuleusement examinés avant dêtre distribués aux éleveurs. Une fois tués, à la vapeur ou dans l'eau chaude, les cocons sont évidés à la main ou automatiquement, et après différentes opérations sur des chaînes automatisées, les ouvrières recueillent la soie brute avant de l'empaqueter pour la préparer à l'expédition. Mais, une partie de la production reste au Japon pour le tissage de la soie dont le centre industriel est Tokyo. la soie y est teinte puis tissée et les bandes de soie sont envoyées aux ateliers d'impression. Dans ces ateliers, les dessins sont imprimés à la machine, peints à la main par des artistes ou réalisés aux pochoirs et certains ateliers sont artisanaux et produisent des soieries de haute qualité, portées uniquement pour les grandes occasions telles les mariages.