Marseille : Le point sur l'affaire Peschard

Reportage réalisé à Marseille, deux mois après l'assasinat du Docteur PESCHARD, maire du 7ème secteur de la ville, par Roger MEMMOLI et Marcel LONG, dans le contexte de la guerre des cliniques, qui nous emmène au coeur d'un système politico-médico-mafieux et révèle des collisions entre truands ou assassins, hommes politiques et affairistes. Sur un commentaire en voix off, des inserts de presses, photographies d'archives ainsi que les images de l'arrestation de Roger MEMMOLI, du corps de Jean-Jacques PESCHARD, de l'arrestation de Jean CHOURAQUI puis de Marcel LONG rappellent les différents épisodes de l'affaire des cliniques. En alternance, les témoiganges de Francis LUBRANO, refusant d'être filmé, Béatrice BARRAS, soeur de Christine, l'ancienne maîtresse de PESCHARD et mystérieusement disparue, et un employé de la clinique Florens, qui défend son patron Jean CHOURAQUI. Charles-Emile LOO, maire du 5èmes secteur de la ville phocéenne, intervient à plusieurs reprises pour défendre la respectablilté de PESCHARD et exclure la responsabilité de la mairie de Marseille à tous les niveaux de cette affaire. Le journaliste filme les différents lieux rattachés à l'affaire. Dans cette enquête, plusieurs noms apparaissent et semblent impliquées de près ou de loin, documents à l'appui: Roger MEMMOLI, assassin de PESCHARD qu'il fréquentait de son vivant au restaurant tenu par la famille de Christine BARRAS ; Francis LUBRANO, avec lequel PESCHARD a conclu des achats immobiliers douteux , et notamment la villa des Magnolias, immense propriété acquise à un prix dérisoire, et qui semble impliquer la mafia locale; Jean CHOURAQUI, directeur des cliniques privées de Marseille soupçonné d'avoir fait assassiner Léonce MOUT, directeur de la polyclinique nord; Robert VIGOUROUX, maire de Marseille, qui s'est fait financer sa campagne électorale par CHOURAQUI et suspecté de couvrir des opérations de blanchiment d'argent provenant du trafic de drogue par l'intermédiaire de la SEM (Société des eaux de Marseille). Les journalistes découvrent également d'autres liens suspects : Sans autorisation, ils filment à l'intérieur de l'institut international de la mode, fondé par Maryline VIOGOUROUX et Edmonde CHARLES-ROUX, financé en partie par .... Jean CHOURAQUI et Charles-Emile LOO! Dans cet enchevêtrement de rumeurs, de pistes et de contradictions qui jalonnent ce reportage, impossible de savoir qui protège les assassins ni d'où ils viennent. La conclusion revient à Charles-Emile LOO : "Marseille est une ville difficile, (...) il n'en reste pas moins que c'est une merveilleuse ville, agréable, avec des gens charmants (...) qui méritent une autre image".