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France : Disparitions

France : Disparitions

Reporters - 09.03.1990 - 10:44 - vidéo

Retour sur deux disparitions médiatisées en raison de leur rapport avec des affaires de blanchiment d'argent et de mafia, celles de Christine BARRAS, victime de la "guerre des cliniques" à Marseille et d'Agnès LEROUX, victime de la "guerre des casinos" à Nice. -Affaire Christine BARRAS Le 5 décembre 1984 disparaissait Christine BARRAS à 27 ans, maîtresse du Docteur Jean-Jacques PESCHARD, conseiller municipal, lui-même abattu le 16 janvier 1990. Ayant aidé son amant dans une affaire de transferts d'argent vers la Suisse qui impliquait d'autres chirurgiens de Marseille, Christine BARRAS l'aurait menacé de dévoiler ce trafic alors que leur couple battait de l'aile. C'est dans ces circonstances qu'elle a disparu. Entre images d'illustration et images factuelles, photographies et images d'archives, le journaliste recueille les témoignages de sa mère, Francine TRAVERSO et de sa soeur Béatrice, profondément choquées mais déterminées à faire éclater la vérité. La caméra suit la mère et la soeur de Christine BARRAS sur les lieux en rapport avec l'affaire : devant la villa où Christine habitait avec le Docteur PESCHARD, devant la banque du CCF par où transitait les fonds, dans les quartiers est de Marseille où fut retrouvé la voiture de la jeune femme, au restaurant l'Adagio tenue par Francine TRAVERSO et dont PESCHARD était le propriétaire. Elles sont également interviewées le 16 février 1990 après avoir été interrogé par la police sur l'assassin de PESCHARD, Roger MEMMOLI, qui fréquentait le restaurant. Des images d'archives montrent son arrestation. Francine TRAVERSO conclue en tendant une photographie de son petit -fils " Je fais tout pour savoir (...) pour que Frédéric ne cherche pas le reste de sa vie à rechercher sa maman." -Affaire Agnès LEROUX En 1977, Agnès LEROUX, héritière du Palais de la Méditerranée à Nice, disparaissait, victime de la guerre des casinos qui opposait le palais de la Méditerranée détenue par sa mère Renée LEROUX, et le Ruhl, dirigé par Jean-Dominique FRATONI. Agnès Le ROUX aurait été séduite par Jean-Maurice AGNELET afin qu'elle abandonne sa mère, et rejoigne FRATONI contre trois millions de francs versés sur le compte des deux amants. S'appuyant sur le témoignage de Renée LEROUX et de son fils Jean-Charles, le reportage, à base de photographies d'archives, d'articles de journaux, d'images factuelles et d'illustration, revient sur cet événement sordide dont Jean-Maurice AGNELET fait figure de principal suspect. La caméra suit Madame LEROUX et son fils sur les traces d'Agnès : dans un casse de voitures pour y chercher des indices, devant la villa de Jean-Maurice AGNELET, devant le Palais de la Méditerranée en démolition et eu milieu des archives et des documents qu'ils ont accumulé sur l'affaire.Madame LEROUX est certaine qu'Agnès a été manipulé et que la disparition de sa fille est en lien avec la politique de Jacques MEDECIN, en alliance avec FRATONI pour une main mise de la mafia sur les casinos. Le 30 septembre 1985, AGNELET a bénéficié d'un non-lieu. Madame LEROUX espère un jour connaitre la vérité sur cette affaire criminelle. A la fin du reportage, défilement d'un texte sur les suites données à chaque affaire après la diffusion de cette enquête.

Producteur / co-producteur La Cinq
Générique Présentateur : Patrick de Carolis Journalistes : Jean Claude Duchene, Pierre Rance Participants : Béatrice Barras, Jean Charles Le Roux, Renée Le Roux

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