Dossier/Culture dockers/invité Loïc Hislaire

Invité sur le Plateau du "Soir", Loic HISLAIRE - secrétaire général de l'UNIM (union nationale des industries de la manutention) parle de la situation des dockers un an après la réforme qui a conduit à leur mensualisation. Il insiste sur la gravité de la situation : "tout le monde pensait que la réforme allait rendre les ports francais plus accessibles et fiables....la clientèle aujourd'hui s'impatiente. - Il évoque "la culture du docker" qui s'est façonnée au cours des années depuis le début du siècle : "ils avaient le monopole sur le travail portuaire...aucune opération ne pouvait être fait sur les ports français sans faire appel à cette main d'oeuvre des dockers...cette unité de groupe était leur force...le système a duré longtemps puis la clientèle a appris à faire jouer la concurrence entre les ports....dans les années 80 l'emploi des dockers a fondu...au début des années 80, les dockers étaient 15 000, ils sont 4000 au moment de la réforme... La réforme vise à appliquer une autre logique adaptée à l'économie de marché, c'est la logique de l'entreprise et c'est contre ca que lutte les dockers au nom de leur culture identitaire...il veulent rester le groupe des dockers indépendants...ils ne veulent pas s'intégrer...cette résistance, un peu baroud d'honneur, risque d être dramatique pour les dockers mais également pour l'économie dans son ensemble...Si la situation ne s'améliore pas il y aura des licenciements collectifs...". - FIN DE K7 - MANQUE LA FIN DU SUJET.