Laurent Fabius
Jean-Luc MANO et Alain DUHAMEL reçoivent Laurent FABIUS sur le plateau d' "Invité spécial". - AU SUJET DU VOYAGE DE Jacques CHIRAC AUX Etats-Unis / Laurent FABIUS souhaite comme le Président de la République, que la France soit "conquérante". - SUR LA FIN DES ESSAIS NUCLEAIRES / il exprime sa satisfaction, en soulignant toutefois que les essais ne s'imposaient pas et qu'ils ont nuit à l'image de la France. Il est indispensable, selon lui, de mener une action pour que le Traité d'interdiction entre véritablement en application. - EN MATIERE DE DEFENSE / il souligne que l'OTAN a été construite contre ce qui se faisait à l'Est. La situation politique ayant évoluée, il s'agit de créer "un vrai pilier de Défense en Europe". - SUR L'ARMEE / il semble favorable à une armée professionnelle compte tenu des évolutions techniques et de la conjoncture internationale. Cependant, il ne partage pas l'avis du Gouvernement qui voudrait que tout le monde, filles et garçons, fassent un service civique, ce qui désorganiserait le Marché du Travail. Il opterait plutôt pour un service civique ouvert aux volontaires. - SUR LE PLAN DE RELANCE DU GOUVERNEMENT / "ce n'est plus un gouvernement, c'est un assemblage de plan". Il pense que pour relancer la consommation, il faudrait que le chômage recule. D'après lui, la majorité des personnes possèdant des livrets de Caisse d'épargne, est effectivement de l'épargne populaire. Il note que la hausse des prélèvements n'a jamais été aussi importante et que cela va engendrer des déficits. - SUR LE CHOMAGE / il donne des chiffres "60000 chômeurs en deux mois". Il énonce trois propositions pour l'insertion des jeunes, en premier lieu "il faut de la croissance... Une relance de la consommation... Un soutien au pouvoir d'achat", ensuite "il y a un problème de formation et d'alternance", enfin "un pourcentage consacré à l'insertion des jeunes". Il croit à la réduction souple du temps de travail. Les entreprises et les partenaires sociaux devraient négocier sur deux ou trois ans, selon lui, car il y a toujours des augmentations de salaires prévisibles. - AU SUJET DE L'EXCLUSION / "c'est un problème majeur". Il s'exprime sur la précarisation d'une majorité des Français. Il y a un "problème majeur de répartition dans la société française". - SUR LE PLAN RELATIF AU BANLIEUE / "la sécurité, c'est un droit, c'est une des libertés essentielles de la démocratie". Il donne son point de vue sur les collèges en zone défavorisée en citant les difficultés de l'agglomération Rouennaise. - SUR LA MONNAIE UNIQUE / il pense que l'on est et que l'on va entrer de plus en plus dans le siècle de la mondialisation, à cause des nouveaux compétiteurs qui apparaissent en Asie etc.... Il lui semble important que la monnaie ne soit pas un objectif en soi mais au service de l'emploi, du développement. Il est nécessaire, selon lui, de se mettre d'accord notamment avec les Allemands. - SUR LES PERSPECTIVES DU Parti socialiste / "la tâche pour 1996, c'est préparer l'alternance". Il note que le Parti socialiste à commencer à élaborer des positions sur l'Europe. - Il conclut en définissant très brièvement sa nouvelle formule "exécutif anxiogène", "exécutif, cela veut dire Gouvernement. Et anxiogène, cela veut dire qu'ils font n'importe quoi et que cela change toutes les semaines".
Producteur / co-producteur |
France 2 |
Générique | Réalisateur : Freddy Hausser Participant : Laurent Fabius Présentateurs : Jean Luc Mano, Alain Duhamel |
Descripteur(s) | armée, baisse, banlieue, chef d'Etat, Chirac, Jacques, chômage, défense nationale, désarmement, épargne, exclusion, expérience scientifique, France, gouvernement, intérêt, monnaie, parti politique, petite phrase, plan économique, politique économique, POLITIQUE INTÉRIEURE, politique monétaire, politique sociale, PS-France, sécurité, Union européenne, voyage |