Plateau Simone Veil
Invitée du plateau, Simone VEIL, à l'occasion du vingtième anniversaire de la loi qui porte son nom autorisant l'avortement. - VEIL : "Je ne pleurais pas. Il y a eu des menaces, une violence verbale extraordinaire. Le débat a été extrêmement violent. Cette violence allait au-delà de l'enjeu de la loi, elle devenait personnalisée. Vingt ans après, les médecins se lassent de pratiquer un acte qui n'est pas valorisant. Les centres d'IVG ne sont pas vraiment intégrés dans l'hôpital. Un projet de décret est en cours sur le statut de ces médecins. Il faut qu'ils aient un statut de contractuel afin de ne plus les marginaliser de l'hôpital. Les médecins de notre époque ne sont plus des militants. Les jeunes ne voient pas les problèmes qu'il y avait. Il y a 170 000 avortements par an en France. Il faut faire un effort d'information sur la contraception. DE VILLIERS et LE PEN, avec moins d'insistance, remettent en cause l'avortement pendant leur campagne présidentielle".
Producteur / co-producteur |
France 2 |
Générique | Journaliste : Daniel Bilalian Participant : Simone Veil |