PLATEAU LIONEL JOSPIN

LIONEL JOSPIN, CANDIDAT A LA CANDIDATURE AUX PRESIDENTIELLES POUR LE PS, EST L'INVITE DE JEAN MICHEL CARPENTIER ET ETIENNE LEENHARDT. - "j'ai eu le sentiment d'un risque de vide après la non candidature de Delors...beaucoup de socialistes ont constaté une série de non candidatures qui se produisaient...il m'a semblé nécessaire de dire, de façon plus positive, que j'étais prêt, si les socialistes le souhaitaient, à être candidat...il faut redonner une dynamique positive, même la candidature d'un homme comme Jacques Delors, qui s'imposait très fortement, provoquait quelques critiques...il n'y a pas de rassemblement de tous possible dans une décantation négative, quand il y a un projet, on a besoin d'une démarche volontaire...le PS se saisit de cette candidature, il n'y a pas eu de discussion dure au bureau exécutif national, il y a un calendrier, je l'ai appris quand j'ai dit que le PS devait apprendre dans la problématique présidentielle...quand on n'a pas un François Mitterrand ou Delors, c'est pas si mal que les militants puissent choisir...aucun candidat ne posait problème au Premier secrétaire...n'est pas Delors qui veut, il faut tirer les leçons du succès de sa candidature, il aura montré que la majorité actuelle pouvait être battue, c'était une démarche de retour à la vie démocratique, une volonté de lutter contre la résignation...j'ai toujours eu avec le MRG les meilleures relations - il cite les différents dirigeants du mouvement - je conserve une certaine prudence vis à vis de l'un de leurs adhérents récents, le plus spectaculaire...ça ne me pose aucun problème de travailler avec les hommes du MRG...plate forme électorale élaborée collectivement, les candidats ne peuvent avoir des plates formes différentes...on connaît mon histoire, j'ai eu l'expérience de mandats locaux, d'autres ont d'autres atouts à faire valoir...2 objectifs : des millions de femmes et d'hommes de gauche qui doivent être mobilisés et dire aux Français que nous pouvons donner des réponses à certains problèmes auxquels la droite ne donnera pas de réponse.".