GABON
ELECTIONS GABON : l'annonce de la courte victoire d'Omar Bongo dés le premier tour de l'élection présidentielle a provoqué vendredi 10 décembre des troubles dans plusieurs villes du Gabon. Le couvre-feu a été instauré après les résultats contestés de l'élection et au moins trois personnes ont été tuées dans la Capitale Libreville où des soldats ont ouvert le feu sur des manifestants. - Les Gabonais réclament une augmentation du budget de l'éducation / PE institutrice devant une classe de 400 élèves bavardant et riant. - ITW de l'institutrice : "Il y a trop de monde. C'est difficile de travailler". - ITW mère tenant son enfant par la main en colère contre le fonctionnement du système éducatif : "ils sont assis par terre et obligés d'écrire sur leurs cuisses, je le ramène à la maison". - DP quartier défavorisé de Libreville "Venez voir". - ITW femme de "Venez voir" : "Nous voulions que Bongo quitte le pouvoir pour voir s'il y aurait un changement. Nous voulons nous aussi vivre comme le reste". - Réaction d'un Gabonais âgé trés mécontent de la réelection de Omar Bongo : "Nous sommes étouffés depuis 26 ans que Bongo est au pouvoir. Il ne veut rien faire". - ITW PERE MBA ABESSOLE (Pdt du Rassemblement National des Bûcherons, RNB) arrivé en deuxième position derrière Omar Bongo selon les résultats officiels : "Y'a eu des plans d'assainissement, à l'intérieur du pays il n'y a pas d'eau alors qu'il y a eu des plans hydrauliques. L'argent a toujours été détourné". - ITW OMAR BONGO : "C'est vrai qu'il y a des inégalités sociales. Nous allons travailler et mettre l'accent sur les villages". - Images AITV de militaires de l'armée gabonaise dans la rue.
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France 2 |
Générique | Journaliste : Richard Binet |
Descripteur(s) | Afrique, Bongo, Omar, couvre feu, école, effectif, élection présidentielle, élève, fraude, Gabon, instituteur, Libreville, manifestation, mère, militaire, quartier, révolte, salle de classe |