Lieux clos

A l'occasion du colloque sur les droits de l'homme, enquête et témoignages dans des lieux dits clos où il n'est pas courant d'aborder le sujet des Droits de l'Homme, à savoir une caserne, une école de surveillants de prison et une école de police. Les protagonistes (jeunes appelés, gardiens de prison et élèves-policiers) s'expriment sur l'importance qu'ils donnent au respect de l'Humain dans le cadre de leur profession où droits et force ou répression sont par définition intimements liés.Interview: un soldat parle du "droit a l'expression ". Un officier s'adresse aux soldats en ces termes : "est-ce que c'est bizarre d'avoir parlé des droits de l'homme ce matin aux couleurs, est-ce des choses dont on doit parler dans le milieu militaire ?" Réponse d'un appelé : "explique les attitudes à observer au Liban, pour les soldats "."Y a t-il des exagérations a la guerre ? "réponse : "oui, les tortures "Interview d'un surveillant (à propos des droits de l'homme):"on n'a pas la possibilité de prendre de la distance, en général. Int. un surveillant. "Nous avons entré 140 et 150 détenus a l'étage. Je me vois mal essayer de les comprendre : c'est très difficile pour nous".A l'école de police de Joinville : "on doit respecter la dignité humaine. Dès que quelqu'un a commis un délit, je serai répressif, mais c'est la justice qui décide. Faut respecter les gens. C'est primordial de faire attention quand on a du pouvoir ".