De l'électricité dans l'air

Les opérateurs de téléphonie mobile ne cessent d'étendre leur réseau en installant des antennes relais (1600 en Aquitaine). Des habitants bordelais se plaignent de problèmes de santé liés à la proximité d'antennes relais. Une pétition a circulé réclamant leur disparition. 80000 pétitions, signées par des riverains réunis en association, doivent être envoyées au gouvernement et opérateurs sous forme de carte postale, pour la campagne nationale "insupportable". Actuellement, aucune enquête sanitaire a mesuré les conséquences des relais de téléphonie mobile. Les normes appliquées par les opérateurs pour limiter l'exposition du public aux radiofréquences ont été fixées par le Parlement Européen en 1999. L'agence nationale des fréquences va lancer une campagne de mesures sur une centaine de sites sensibles (hôpitaux, crèches, écoles..). En attendant qu'une enquête indépendante soit réalisée, la Confédération du logement du cadre de vie demande le gel de toute nouvelle installation de relais. L'usage intensif du téléphone portable pourrait s'avérer plus dangereux que les antennes. Le témoignage d'habitants alterne avec l'interview d'un installateur, de Benoît EYMARD, directeur opérations et développement France Telecom Mobile, de Laurent MOHEDANO de l'Apave, sollicité pour des mesures de fréquences et de micro-onde, de Pierre AUBINEAU, directeur de recherche CNRS Bordeaux II. Des séquences d'installation d'antenne, de mesure, de réunion d'habitants alternent avec des images d'illustration d'antennes et d'immeubles, de graphiques et d'appareils électroniques de mesure.