Les cinq dernières minutes : Paul Watson

Elise LUCET reçoit le Capitaine Paul WATSON pour son livre "Urgence ! Si l'Océan meurt, nous mourrons" publié aux Editions Glénat. Le ton de ce livre manifeste est volontairement provocateur. La COP 21 récente n'a rien changé à la lutte contre le réchauffement climatique. "Il n'y a pas eu d'accord car tout doit être ratifié en 2020. Ce n'est pas un accord contraignant", explique-t-il. N'y sont pas mentionnés le charbon, le pétrole et peu l'océan. Il s'attendait à ce résultat. Il salue le travail d'organisation de Nicolas HULOT mais il pense qu'il y avait peu de chance de réussite à mettre d'accord 196 pays. Il a été le co-fondateur de Greenpeace en 1969. Il a ensuite quitté cette association. Au début, ce qu'ils ont accompli était extraordinaire. Aujourd'hui, les anciens et premiers militants ont été évincés. Le message et les actions d'aujourd'hui sont différentes qu'au début de Greenpeace. Il explique le rôle important des petites associations partout dans le monde "qui s'impliquent avec passion". Il a créé ensuite "Sea Sheperd" ou "Berger des Océans". Il ne pense pas que leurs méthodes et actions soient radicales. Ils luttent contre des crimiminels. C'est conservateur de réduire ce mouvement à cela. Il est surnommé "Pirate de l'écologie" et "écolo-terroriste". Il veut faire respecter les lois comme en 1986, quand ils ont détruit des bâteaux de braconneurs. Il propose des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. L'une d'entre elles est que l'océan doit se restaurer. Personne ne s'en préoccupe et ne veut entendre. 65 milliards d'animaux sont tués chaque année pour nourrir la planète d'où une forte influence sur le gaz à effet de serre. La situation est grave. Il cite Voltaire dans son livre avec cette citation "Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable", dit Elise LUCET pour conclure l'interview.