Invité Nicolas Dupont Aignan

L'invité de Francis LETELLIER est Nicolas DUPONT AIGNAN, président de "Debout la République" et candidat à la présidentielle. _ Le risque d'abstention, le scepticisme des électeurs. Nicolas DUPONT AIGNAN "Je sens un ras le bol. Ras le bol du monopole médiatique qu'il y a eu pendant des mois pour Hollande et SARKOZY, qui se divisent sur l'accessoire et qui veulent surtout pas parler du fond des choses. Ras le bol, les journalistes aussi en ont assez, de cette volonté des patrons de chaine de télévision, de supprimer les émissions politiques au moment où il y a l'égalité de parole, comme par hasard, on zappe. 5 semaines d'égalité de parole sur 5 ans, c'est encore trop pour certain patron de chaine, notamment ici dans cette maison. Est-ce que c'est normal qu'on fasse disparaitre les invités politiques. Aujourd'hui, la meilleure de l'année, c'est que les deux candidats qui s'insultent, ils refusent le débat politique. J'ai proposé un débat politique. Moi je trouve quand même bizarre qu'on a réussi à faire des débats intéressants pour la primaire socialiste, une élection privée d'un parti politique, et là, premier tour d'une élection présidentielle qui va décider de l'avenir du pays, là rien. C'est parce que le PS et l'UMP qui monopolise la vie politique depuis 30 ans, qui en aboutit à un bilan absolument désastreux, veulent garder le monopole. " _ Il y a une personnalité qui émerge, c'est Jean Luc MÉLENCHON, comment vous expliquez cette percée ? Nicolas DUPONT AIGNAN " J'explique cette percée par une colère populaire. Qu'est ce que propose Jean Luc MÉLENCHON ? Zéro. J'en ai assez de cette politique qui n'aborde pas les vraies questions. C'est pour ça que je suis candidat. " _ A trois semaine du premier tour, quel thème vous allez mettre en avant ? Nicolas DUPONT AIGNAN " L'emploi, l'emploi, l'emploi. On peut créer un million d'emploi en France et le relocaliser si on change de politique économique. Mettre un place un protectionnisme sélectif, sortir de l'Euro, contrôler les banques, baisser les charges sur les PME, ça veut dire avoir des débats. J'aimerai poser des question à SARKOZY, à HOLLANDE, à BAYROU, vice versa. Ici on est à France Télévision, ce que vous avez fait pour les primaires socialistes, faites le pour le premier tour de la présidentielle. Je ne désespère pas, parce qu'il va avoir une pression populaire pour qu'on ne kidnappe pas le premier tour, pour qu'on ne se retrouve pas obligatoirement avec les deux mêmes à la fin. "