Société Générale : hypothèses et réactions politiques

Hypothèses et réactions à propos de la gestion de l'affaire de la Société Générale par la direction de la banque : Nicolas SARKOZY, président de la République, Stéphane LE FOLL, député européen PS, et Marc TOUATI, économiste à "Global Equities".Commentaire sur alternance d'images d'illustration et d'interviews.[Source : documentation France 3] Des questions restent sans réponse dans cette affaire de la société générale et notamment celle de l'isolement de ce trader qui aurait berné pendant deux ans l'un des systèmes financiers réputés les plus performants et les plus sécurisés au monde. Même Nicolas Sarkozy émet des doutes sur la responsabilité de la direction. SONORE Nicolas SARKOZY : " Je n'aime pas porter un jugement personnel sur le gens, surtout lorsqu'ils sont dans la difficulté, mais on est quand même dans un système où quand on a une forte rémunération , qui est sans doute fort légitime, et qu'il y a un fort problème, on ne peut pas s'exonérer de responsabilité. " Beaucoup de questions : pourquoi les contrôles n'ont pas fonctionnés ? La direction a-t'elle provoqué une partie des pertes en liquidant ses positions ? La direction a-t'elle paniquée ? Le PS s'interroge : SONORE Stéphane LE FOLL : " La direction a surréagi en vendant massivement cequi a fait chuter les cours, et donc la perte est d'autant plus grande que la direction de la Société Générale n'a pas agi avec prudence et sérénité dans ce dossier. Nous demandons la clarté. " Les spécialistes s'interrogent aussi. Le mini-krach était déjà là, mais la liquidation rapide des positions de la Société Générale a aggravé la situation. D'autres questions se posent autour d'un délit d'initiés et une association d'actionnaires demande l'ouverture d'une information judiciaire pour délit d'initiés.