Affaire Clearstream, audition de Dominiqe de Villepin

Reportage. Pendant plusieurs heures, l'ancien Premier ministre Dominique de VILLEPIN a dû répondre à quelque 168 questions des juges qui instruisent l'affaire des faux listings de comptes de l'organisme financier luxembourgeois Clearstream envoyés anonymement à la justice française en juin 2004. Interview de Dominique de VILLEPIN, ancien premier ministre, alternant avec un commentaire sur des images factuelles et d'illustrations.[Source : documentation France 3] L'ancien premier ministre a été entendu plus de huit heures par les juges du pôle financier de Paris. "Je suis très heureux de pouvoir ce matin expliquer aux magistrats ce qu'est ma conviction, c'est que l'affaire Clearstream n'est pas une affaire politique". Dans une note adressée aux magistrats instructeurs, Dominique de Villepin réfute avoir participé à une conspiration visant à déstabiliser Nicolas Sarkozy, mais désigne une manipulation industrielle sur fond de succession à la tête d'EADS. Nicolas Sarkozy, alors ministre des finances, aurait été visé par une destabilisation. Jean-Louis Gergorin assure avoir divulgué les listings truqués comportant le nom de Nicolas Sarkozy, sur instruction de Dominique de Villepin. Une version démentie par l'ancien Premier ministre. Les notes exumées chez le général Rondot suggèrent l'implication directe de Dominique de Villepin, qui aurait agit sur ordre de Jacques Chirac.