La rénovation politique des Verts

Reportage. Au conseil national du parti écologiste Les Verts, qui cherche à définir une nouvelle ligne politique, plusieurs tendances s'opposent. Yves COCHET propose une dissolution du parti, qui est rejetée. Commentaire sur images factuelles et d'illustration, alternant avec les interviews de Yves COCHET, député de Paris ; Dominique VOYNET, sénatrice de Seine Saint Denis ; François de RUGY, député de Loire Atlantique. [Source : documentation France 3] Le conseil national des Verts a rejeté avec une forte majorité, la proposition d'Yves Cochet, de dissoudre le parti pour une refondation de l'écologie politique. Yves Cochet: "Il faut qu'il y ait un acte cathartique, un peu une grande symbiose, une grande effervescence et non pas simplement un processus bureaucratique, un turn-over qui ne marchera pas. On l'a déjà essayé 10 fois depuis 15 ans, ça n'a pas amélioré ni notre influence, ni nos scores, ni nos statuts, donc faisons autre chose. Je propose un choc salutaire, un sursaut". Pour Dominique Voynet, la solution pour une ouverture n'est pas dans la dissolution: "Moi j'ai eu l'impression, pendant toute la campagne présidentielle de rencontrer qui y croyaient fort, qui avaient confiance dans leurs idées, qui étaient capables sur le terrain de mener des actions très concrètes. Le fait que ce travail soit saboté par le défoulement d'un seul n'est pas compris". Les Verts acceptent l'idée d'ouverture, mais François de Rugy souhaite une plus grande cohérence: "Il faut sortir de l'ambigüité. Il faut sortir du mélange entre tout et n'importe quoi. On ne peut pas être un jour avec Bové, un jour avec Hulot, un jour sur le ni droite ni gauche et puis un autre jour avec le parti socialiste. Ca ne donne rien, ça ne marche pas". La rénovation du parti reste indispensable avant d'aborder les élections municipales.