Violences urbaines: pas de couvre-feu en Ile-de-France

Aucun préfet d'Ile-de-France, Paris inclus, n'a instauré de couvre-feu, en raison d'un retour au calme apparent dans les banlieues. Bernard Fragneau: "Il se trouve que dans le département de l'Essonne, le jour où la mesure est prise correspond au jour le plus calme que j'ai connu depuis le début de la crise. Donc pour aujourd'hui, j'ai pas jugé nécessaire de le faire". La population n'est pas favorable au couvre-feu, mais la police et la gendarmerie restent en faction. Habitante de Sevran: "Ils ont eu raison de pas mettre un couvre-feu... je sais pas si ça aurait marché et peut-être après ça aurait fait un peu plus de problèmes, pour les gens qui le respectent pas". Habitant de Sevran: "Je pense que le couvre-feu ça aurait pas changé grand chose... c'est pas le fait que les moins de 16 ans peuvent pas sortir... parce-qu'après y reste les grands... en fait, le couvre-feu... c'est n'importe quoi pour moi, ça veut rien dire". Michel Sappin, préfet d'Amiens, a choisit d'appliquer le couvre-feu: "L'immédiat de l'évènement: on les raccompagne et on fera les représentations nécessaires aux parents en leur expliquant que vraiment, c'est pas le moment de laisser leurs enfants sortir, c'est un risque qu'ils prennent pour eux et pour leurs enfatns... et puis ensuite un suivit qui devra se fair par des services sociaux et puis aussi, par l'éducation nationale". A Nice, l'application du couvre-feu n'est pas apprécié des jeunes: "Ma mère elle m'a pas demandé de rentrer à 22 heures et c'est pas Sarkozy qui va me faire rentrer à 22 heures... la loi c'est la loi, mais ma mère c'est ma mère. Je préfère écouter ma mère que Sarkozy". L'évolution de la situation devra déterminer si le couvre-feu doit être généralisé à tout le territoire.