Dissolution unité radicale
Le mouvement d'extrême droite Unité radicale, auquel était lié Maxime BRUNERIE qui a tiré le 14 juillet en direction de Jacques CHIRAC, a été dissous aujourd'hui en conseil des ministres au nom de "la protection de l'ordre et de la paix publiques". La dissolution a été prononcée sur proposition du ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, Nicolas SARKOZY. "Unité Radicale" aura vécu 4 ans. En 1998, au moment de la cission entre le Front National de Jean Marie Le PEN et le MNR de Bruno MÉGRET, l'organisation revendique 2 000 militants. Elle est dissoute aujourd'hui sur la base de la loi de 1936, sur les groupes de combats et milices privées. Motif : provocation à la discrimination en raison de l'origine ou d'une appartenance à une ethnie, une nation ou une religion. Interview Guillaume LUYT, porte parole de l'organisation : "l'accusation principale porte sur la notion de propagande incitant à la discrimination en raison de la non apprartenance à la nation francaise. Alors nous plaidons coupable : oui, nous pensons que la préférence nationale est naturelle et légitime et effectivement nous n'avons aucune raison de nous renier sur ce point là." Unité Radicale espère faire de sa dissolution un tremplin et renaître légalement dans quelques mois, sous une forme proche de son organisation actuelle, mais pas identique, pour éviter le délit de reconstitution d'une association dissoute. L'idéologie serait similaire.Interview Anne LEVADE, professeur de droit à l'université Paris XII "on permet à l'autorité administrative d'anticiper, d'exercer des contrôles sur des fondateurs qui auraient l'intention de reformer un mouvement dissous".
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France 3 |
Générique | Journaliste : Véronique Jan Journalistes reporter d'images : Hervé Guttmann, Philippe Hernando Participants : Guillaume Luyt, Anne Levade |