Les Assises de la psychiatrie ont à nouveau été placées sous le signe du manque de moyens. Des débats ont eu lieu ces 27 et 28 septembre, avant un discours de clôture d'Emmanuel Macron.
Depuis des décennies, la psychiatrie est vécue par ses acteurs comme le parent pauvre de la médecine française.
En janvier 2019, à l'occasion du mouvement "Printemps de la psychiatrie" qui voyait des psychiatres descendre dans la rue pour demander plus de moyens pour exercer avec humanité et dignité, nous revenions sur un demi-siècle de revendications de la profession. Des demandes parfois prises en compte par le gouvernement, mais jugées soit insuffisantes, comme avec le "plan santé mentale" lancé par le ministre Philippe Douste-Blazy en 2005, ou déplacées, comme avec le "plan sécurité" de la ministre Roselyne Bachelot en 2008.