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La dégustation très arrosée du Beaujolais nouveau par Jacques Martin et son équipe

La dégustation très arrosée du Beaujolais nouveau par Jacques Martin et son équipe

Comme chaque année à la mi-novembre, voilà le retour du Beaujolais nouveau. Une tradition qui donne parfois de drôles de séquences à la télévision. La preuve en images avec le cru de 1975.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 17.11.2021
Le nouveau Beaujolais - 1975 - 04:55 - vidéo
 

Comme chaque année à la mi-novembre, le Beaujolais nouveau est là. Une tradition que certains jugent mercantile, mais qui réjouit les papilles des amateurs de vin jeune, toujours en quête de saveurs fruitées. Quoi qu'il en soit, l'arrivée du breuvage alcoolisé est devenue au fil des années un "marronnier" de la télévision. Sur les plateaux, on n'hésite pas à payer de sa personne. Peut-être pas autant que dans l'archive que nous proposons en tête d'article.

Nous sommes le 16 novembre 1975 en direct dans le "Petit rapporteur", le magazine satirique d'actualité présenté par Jacques Martin. Ce jour-là, un viticulteur organise une dégustation pour l'équipe. Les chroniqueurs sont conviés à donner leur opinion sur le Beaujolais nouveau de l'année. Le plus investi dans cette mission est... le présentateur lui-même. C'est un Jacques Martin volubile, à l'élocution chevrotante, qui présente le vigneron heureux de préciser qu'il "aime faire déguster le Beaujolais", avant d'ajouter, "mais on aime surtout le boire".

L'ivresse du direct

A en juger par sa dégaine, la dégustation semble avoir débuté bien avant pour l'animateur. Visiblement grisé par le nectar au "goût de cassis", Jacques Martin s'astreint à une discipline de fer pour goûter chaque rasade régulièrement resservie par le vigneron. Une dégustation pas très réglementaire, puisqu'il n'en recrache pas une goutte. Il conclura que ce vin nouveau a "du pinceau". Le ton est donné !

Yves Mourousi trouve qu'il "a de l'échelle". Selon Daniel Prévost, "il a du tabouret". Puis vient le tour du dessinateur Piem qui ajoutera un nouveau commentaire absurde, "il a du slip". Devant l'assistance hilare, le viticulteur va tenter de garder son sérieux, utilisant une expression plus protocolaire, précisant qu'il a "surtout de la robe". Mais c'est sans compter sur la répartie de Jacques Martin, toujours plus désinhibé : "Si on a une robe, il vaut mieux mettre un slip".

Le reste de la dégustation va être du même acabit, avec un Stéphane Collaro qui avalera son vin cul sec ou un Pierre Desproges caustique comme à son habitude. Après cette débauche de plaisanteries laissant le vigneron pantois, Jacques Martin avouera aux téléspectateurs que s'il a "bafouillé", c'est qu'il en avait "goûté trois bouteilles avant l'émission" pour se donner une idée.

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