Jean-Luc Godard, c’est 61 années de cinéma et presque autant de coups de gueule. Sa victime préférée, la télévision. Et nos archives regorgent de ces moments inoubliables. Le cinéaste n’a jamais caché son mépris pour la petite lucarne, synonyme de « mal absolu ». En 1967, il était interviewé par le journaliste Henry Chapier au festival de Cannes, et dès le début de l’entretien, il recadrait le cadreur : « Défense de se servir du zoom. C’est l’ennemi numéro un du cinéma et la preuve, c’est la télévision qui s’en sert sans arrêt. »
Autre coup de gueule en 1980. Cette fois en direction des médias. Après la diffusion du journal télévisé, le réalisateur critiquait le traitement de l’information. Face à lui, Daniel Bilalian, alors jeune journaliste. Après Daniel Bilalian, c’est au tour de Philippe Labro d’être la cible d'un Godard remonté en 1982. C’est la guerre des Malouines entre l’Argentine et le Royaume-Uni. Le cinéaste dénonçait alors un flux d’informations incompréhensibles. Après la leçon de journalisme, le cours de cinéma. Cette fois, c’est Yves Mourousi, le présentateur star du journal de TF1, qui en faisait les frais en 1985.
Jean-Luc Godard, c’est plus de 140 œuvres à son actif. Parmi elles, des films, des séries, mais aussi des clips et des courts-métrages.
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