C’est l’histoire d’un trois-mâts de 58 mètres de long, classé monument historique. Construit en 1896, il tire son nom de la ville de Belem au Brésil. D’abord navire marchand français, puis yacht de luxe britannique, il devient en 1951 un bateau-école italien.
En 1979, trop vétuste, il pourrit dans le port de Venise, sa peinture s’écaille, ses pièces de charpente s'effritent. Le Belem est alors à vendre, quatre millions de francs. La Caisse d’Épargne française le rachète, avec l’intention de le restaurer.
La renaissance d'un trois-mâts
Deux ans plus tard, en 1981, à Paris, le trois-mâts est amarré au pied de la Tour Eiffel. Pour financer les travaux, un musée payant est aménagé sur le bateau. Un chantier ouvert au public qui fait le bonheur des enfants. Quatre ans plus tard, en juin 1985, c’est la fin des travaux, le Belem quitte Paris.
Direction la côte atlantique. Le Belem, devenu un navire-école, retrouve Nantes, son premier port d’attache. Aujourd’hui, il navigue toujours, et représente la France lors d'événements à l’étranger. Comme en 2012 lors des JO de Londres. Le Belem est le plus vieux trois-mâts d’Europe en état de naviguer.
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