Griller des saucisses, dorer des merguez, voilà l'une des activités prisées des Français, et pas seulement l'été. C'est dire si le premier salon du Barbecue et de la cuisine d’extérieur, qui se déroule du 18 au 20 mars 2022 à Paris devrait attirer de nombreux curieux.
Ils découvriront peut-être des barbecues solaires, à l'image de celui proposé par l'inventeur présenté en tête d'article. Lui n'avait pas attendu un salon pour créer son propre barbecue chauffé par les rayons du soleil. En avril 1975, FR3 Poitiers était allé chez lui pour découvrir son invention. Ce précurseur s'appelait Jean-Pierre Hardy, habitant des Deux-Sèvres et heureux possesseur d'un équipement pour grillades entièrement solaire.
Devant la caméra, il expliquait son fonctionnement, des plus simples, et se lançait dans une démonstration : la cuisson d'un oeuf chauffé à plus de 300 degrés. Essai concluant.
Remplacer le fioul par le soleil
Mais cet appareil n'était que le sommet de l'iceberg de toute une installation solaire. En pleine période de hausse du pétrole, l'inventeur avait équipé sa toiture de panneaux solaires et d'un chauffe-eau solaire, l'ensemble permettant de diminuer les 5000 litres de fioul habituellement utilisés sur une année pour chauffer sa maison. Il pensait déjà adapter son chauffage central. Mais à l'époque, il existait un problème de rentabilité, car l'installation d'un tel équipement pouvait coûter plusieurs millions.
Jean-Pierre Hardy précisait tout de même que sur le long terme, la solution solaire, encore onéreuse, pourrait être rapidement amortie : « Quand le chauffage est installé, c'est terminé. On a peut-être payé 10 ans de combustible d'un coup, mais après, c'est terminé. On n'a plus rien à payer ! »
Le retour de « barbekiou » solaire
En 1987, près de Nancy, un autre inventeur, Jean-Claude Kiffer, espérait se lancer dans la commercialisation de son prototype solaire. Démonstration.
Une nouvelle invention : le barbekiou solaire
1987 - 02:07 - vidéo