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Bandita, la vedette  «vacharde» des fêtes de Bayonne en 1968

Bandita, la vedette  «vacharde» des fêtes de Bayonne en 1968

Rendez-vous du 26 juillet au 30 juillet 2023. Bayonne retrouve ses couleurs préférées, le blanc et le rouge, pour célébrer ses fêtes. À l’honneur, comme à chaque édition, ses traditionnelles courses de vaches. Un divertissement qui générait déjà beaucoup d'émotions autrefois.

Par Florence Dartois - Publié le 27.07.2022 - Mis à jour le 26.07.2023
 

Les courses de vaches sont l'une des animations les plus prisées des fêtes de Bayonne. Ce rendez-vous incontournable depuis la création des Fêtes en 1932 permet, d’année en année, de venir « taquiner » les bêtes à cornes et de générer des pics d’adrénaline. Si pendant quelques années ces joutes se déroulaient sur la place Saint-André, cette année, elles retrouvent la place Paul-Bert. En 1968, c'était sur cette même place qu'avait lieu la course, filmée dans l'archive en tête d'article.

Cette année-là, le « Journal de vacances » de la RTF lui avait consacré un long reportage. Commenté sur un ton très humoristique, il mettait à l’honneur la vedette de cette édition, une vachette au sacré caractère, joliment prénommée Bandita. Elle portait très bien son nom de rebelle, car la bête ne comptait pas se laisser maîtriser, comme on peut le découvrir dans cette archive croustillante en tête d'article.

« La règle du jeu est simple, on laisse courir la vache derrière soi et au dernier moment, d’un coup de rein, on s’écarte. Si c’est raté, vous risquez d’être quelque peu malmené et moqué ». En cette belle journée, c'était visiblement la vache insoumise qui souhaitait se moquer des amateurs venus nombreux pour l'affronter dans cette arène de fortune. Plutôt vacharde, Bandita allait même tenter une incursion dans le public dont elle ramènerait un trophée bien encombrant, avant de continuer sa poursuite implacable des assaillants.

Prête à toutes les vacheries

Sans doute assoiffée par sa course folle, notre vachette allait même se payer le luxe d'entrer dans un café voisin dont on allait l’extraire manu militari. À entendre les cris de la foule, cette rebelle n’avait rien à envier au plus teigneux des taureaux de corrida : « Ah, vous voulez du sport, voilà de l’alpinisme », ironisait le journaliste décrivant une grappe d’hommes accrochés à un mat pour échapper aux coups de cornes de cette « peau de vache » prête à en découdre inlassablement avec chaque arrogant.

Mais tout ayant une fin, c’est gentiment accompagnée d’une bonne grosse vache laitière que la facétieuse insurgée allait regagner son étable pour profiter d’un repos bien mérité.

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