Jean Louis TRINTIGNANT : 3ème partie

Troisième partie d'un entretien en 5 volets mené par Kathia DAVID, avec le comédien Jean Louis TRINTIGNANT. - Sur la timidité : il rappelle le paradoxe du comédien qui place les gens très timides dans des situations d'exhibition. Il revient sur ses débuts au cours Dullin, qu'il a pu suivre après s'être saoulé au rhum. Il regrette ce défaut de timidité, détestable et complaisant. - Aujourd'hui il avoue ne pas voir qu'on le regarde, il préfère voir flou sans lunettes. Sur son âge, à 53 ans, il dit s'être toujours senti vieux, s'imaginant mourir jeune. Il affirme sa passion pour GERARD Philippe, moins fasciné par les américains James DEAN ou DE NIRO, à qui il préfère DEPARDIEU. Il s'insurge contre les caprices de DE NIRO. - Sur son statut de star, il reconnaît avoir profité de sa position d'enfant gâté au cinéma ; il a donc choisi de casser son parcours pendant 2 ans, pendant lesquels il a fait du sport automobile, dont il critique sévèrement le directeur, Monsieur BALESTRE. Le milieu du spectacle lui semble finalement bien plus intéressant.