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La police scientifique ; 6 : la photographie judiciaire

La police scientifique ; 6 : la photographie judiciaire

Heure de culture française - 25.06.1958 - 10:49 - audio

Lecture par Marcel LAPORTE d'une causerie du professeur de Charles SANNIE, professeur agrégé de la faculté de médecine de Paris, professeur au Muséum et directeur du laboratoire de l'identité judiciaire à la préfecture de Paris. Aujourd'hui, la photographie judiciaire dans la police scientifique. (Il s'agit d'une lecture par un interprète car le professeur est décédé au cours de la série). - A 22'05 : Dès le milieu du XIXe on pense à uliliser la photographie pour l'identification des malfrats (exemple en 1854 en Suisse : portrait d'un malfrat en daguéotype diffusé dans tous les cantons et arrestation de l'individu). A partir de là, se constituèrent dans la plupart des grandes villes des laboratoires de photographie judiciaire et des fichiers photographiques des malfaiteurs. Bertillon développa cette technique mais ne parvînt pas à les classer. Aussi ces photos ne servent souvent que dans la rue pour que les policiers puissent identifier des suspects. - A 24'17 : il souligne que l'identification avec une photo de pièce d'identité est ardue (mauvaise qualité et netteté + retouches des photos). Raconte une anecdote. - A 25'04 : la photographie est primordiale pour la description du lieu du crime (scène de crime), des photos sont aussi prises lors des reconstitutions. - A 25'36 : la photographie permet aussi de prendre des photos des traces et autres détails du lieux. - A 26'20 : le technicien prend des clichés des pièces à conviction au laboratoire (image témoin de contrôle de l'objet original). On identifie aussi les empreintes digitales grâce à leur photographie. Elles facilitent la comparaison par agrandissement des traces. Complexité des techniques utilisées pour l'analyse des couleurs (écrans ou lumières monochromatiques) : on peut retrouver des traces d'oblitération sur un timbre, révélation de gommage, de traits camouflés. Etc. La méthode délicate des positifs et négatifs superposés (exemple de l'examen de timbres). A 30'50 : la photographie rend des services en lumière invisible (reconstitution de textes lavés). Photographie sur plaque spéciale pour les infrarouges (reconstitution de textes carbonisés...).

Producteur / co-producteur Radiodiffusion Télévision Française
Générique Auteur de l'oeuvre pré-existante : Charles Sannié Interprète : Marcel Laporte
Médias

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