Edmond Locard : 6ème et dernière partie

Rencontre avec Edmond LOCARD, créateur et directeur-pendant près d'un demi siècle - du laboratoire de police scientifique de LYON, entretien mené chez lui par Madeleine FINIDORI et Léon ZITRONE : - A 0'37 : Edmond LOCARD explique que le milieu ne va pas sans la prostitution. Il évoque ses "amis" du milieu qui sont "flottants car ils ne durent pas parce qu'ils vont au bagne". - A 2'05 : Edmond LOCARD parle de ce qu'est un "honnête homme", se demande s'il en est un. "Il dit qu'on n'est jamais sûr d'en être un. Il a dédié un livre à ses" amis Apaches et soeurs les prostituées ". - A 3'17 : il évoque des gestes héroiques, le dévouement des prostituées à leur souteneur. Les relations d'un criminel avec sa famille, il s'agit souvent d'enfants abandonnés. Il faudrait supprimer les taudis synonymes d'alcoolisme et d'inceste. [Les deux journalistes paraissent étonnés de ces propos]. - A 5'25 : il évoque l'affaire BONNOT et la bande du même nom qui a inventé le vol à fusillade. BONNOT n'était pas anarchiste mais aimait le faire croire car il comptait ainsi être envoyé au bagne et évoter la guillotine. Il raconte sa fin. Il évoque le garage de BONNOT et son outillage - dont il a hérité pour son musée. La maîtresse de BONNOT. - A 10'00 : refuse de parler des affaires récentes sur lesquelles il a travaillé. Cite cependant l'affaire POUPARD dans laquelle il a expertisé un testament. - A 10'47 : évoque" le poison de sa vie ", l'affaire des cheveux de Louis XVII qu'il a analysé. - A 12'30 : il conclut qu'au terme de sa vie il ne souhaiterait revivre aucune heure de cette vie."J'ai horreur de l'existence "[semble perplexe sur l'utilité de sa vie, bien que la journaliste lui fasse remarquer son incroyable parcours]." Je n'ai envie que de repos, de silence et de solitude ".