Edmond Locard : 3ème partie
Rencontre avec Edmond LOCARD, créateur et directeur - pendant près d'un demi siècle - du laboratoire de police scientifique de LYON chez lui, entretien mené par Madeleine FINIDORI et Léon ZITRONE : - A 00'35 : Edmond LOCARD évoque des exemples d'énigmes insolubles et certains de ses échecs (une fausse lettre d'injures envoyée à un souverain); la proximité des écritures chez des membres d'une même famille est courante. - A 3'03 : il raconte l'anecdote du souteneur BEBERT qui avait effectué un cambriolage pour prouver à LOCARD qu'on pouvait réussir un délit sans laisser de traces. Il réussi à trouver une empreinte sur un morceau de cire de bougie. - A 7'28 : Edmond LOCARD explique comment il explique les échecs de la police : quand la police arrive trop tard sur les lieux "le temps qui passe c'est la vérité qui s'enfuit"; par manque de méthode (exemple de l'affaire du conseiller Prince dont il parle en détail); - A 10'20 : Edmond LOCARD croit en l'hérédité criminelle (la plupart des criminels de sang sont des fils d'épileptiques, de paranoiaques ou d'alcooliques) ce qui n'est pas le cas pour les faussaires ou escrocs. Certains individus naissent "pervers constitutionnels" et ne peuvent distinguer le bien du mal. - A 11'34 : "les femmes en général sont parfaites" (rires) "mais quand elles s'y mettent c'est tragique" (exemples : madame de BRINVILLIERS, madame LAFARGE). On ne peut affirmer la criminalité par l'écriture, on peut distinguer la maladie mentale. - A 13'30 : la propension des femmes à tuer par le poison et d'envoyer des lettres anonymes (GEGADO, LAGARGE...)
Producteur / co-producteur |
Radiodiffusion Télévision Française |
Générique | Participant : Edmond Locard Producteurs : Madeleine Finidori, Léon Zitrone Présentateurs : Léon Zitrone, Madeleine Finidori |