La guerre d'Algérie : Bernard Tricot, la tristesse

Bernard Tricot : « C?est d?abord la tristesse. C?est aussi le sentiment que cette affaire française en Algérie a été largement ratée. Que nous n?avons pas eu, jusqu?aux décisions souvent pénibles mais courageuses du général de Gaulle, que nous n?avions pas eu de politique continue. Que nous avons perdu des occasions. Après, je crois vraiment que cette affaire était perdue parce que le sentiment nationaliste algérien s?était considérablement renforcé. De plus, l?Algérie n?était pas seule dans le monde. Il y avait les voisins marocains et tunisiens qui pendant ce temps-là accédaient à l?indépendance. Il était probablement trop tard pour trouver des solutions raisonnables. De sorte que oui, c?est la tristesse qui l?emporte. »