En 1970, quand ouvre Marineland, le zoo aquatique à Antibes sur la Côte d’Azur, les vedettes sont deux orques : Calypso et Clovis, tous deux capturés dans les eaux du Pacifique nord. Calypso meurt après seulement un an de captivité. Clovis, lui, survivra quatre ans. Au fil des années, plusieurs cétacés vont mourir prématurément.
L’opinion commence alors à se mobiliser contre la captivité des animaux marins. Mais le tournant arrive en 2013, avec la sortie du documentaire Blackfish. Il dénonce les conditions de vie des orques dans un parc américain.
En France, au fil des années, de plus en plus de manifestations ont lieu devant Marineland. D'anciens soigneurs même alertent.
Mais le public continue d’affluer. Près d’un million de visiteurs s’y pressent chaque année. Et le personnel du parc réfute toute maltraitance.
En 2017, un arrêté interdit la reproduction des orques et dauphins en captivité. Une décision qui signifie, à terme, la fin des parcs aquatiques, puisque la capture d'animaux sauvages est illégale.
Une position confirmée trois ans plus tard par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
À partir de 2026, la loi interdira la captivité de ces animaux sauvages dans des bassins à des fins commerciales.
