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2013, une nuit chez Christophe

2013, une nuit chez Christophe

Christophe était un amoureux de la nuit, période propice à sa création musicale. En 2013, pour France Bleu, le noctambule assumé ouvrait les portes de son studio personnel, chez lui, dans le quartier de Montparnasse. Une intimité propice aux confidences.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 17.04.2020 - Mis à jour le 17.04.2020
Reportage : Une nuit chez Christophe - 2013 - 09:16 - vidéo
 

"J'aime pas me réveiller ! Je me couche au lever du jour mais je n'aime pas me réveiller à 18 heures. C'est la nuit. Alors que c'est le jour ! Ça ne veut rien dire ! J'ai toujours aimé le lit, traîner tard la nuit, écouter des disques... à penser, à faire tout ce qui me passait par la tête, à sortir, à traîner, à rentrer, à ne pas me lever le matin..."

En mars 2013, Christophe recevait Patrick Gabay de France bleu web. Celui qui avait fêté quelques mois plus tôt, en octobre 2012, ses 50 ans de carrière, acceptait d'évoquer ses débuts, sa carrière et ses secrets de fabrication. Son attirance pour la nuit, sa jeunesse, ses débuts dans la musique, autant de bribes de mémoires évoquées dans cet entretien nocturne.

"J'ai toujours aimé la nuit… Ça n'a pas changé, ça a un peu empiré".

Funambule nyctalope, artiste adepte du hors-piste, Christophe ne se conçoit pas alors comme un chanteur au sens classique du terme. Il pourrait reprendre à son compte ce vers de Verlaine "De la musique avant toute chose".

"J'ai chanté parce que les échos me donnaient envie de chanter (…) Je ne chante que si j'ai le son, sinon, je ne suis pas un chanteur. Je suis comme un instrument. Je cherche des mots qui vont avec le son. Le son prime."

En plus des sons, ses chansons sont aussi, il le concède, des histoires scénarisées : "C'est bien d'avoir un petit court métrage. On met des dialogues. C'est comme un petit film. Comme un petit clip, mais je n'aime pas qu'on m'impose des trucs. Mon clip à moi."

"Je suis pour les concept-albums, avec une jolie pochette, un beau vinyle. Cette passion du son quoi !"

Quant à ses trois album préférés, il les cite sans hésitation : Le beau bizarre (1978) Bevilacqua (1996) et Aimer ce que nous sommes (2008)

Pour conclure cette nuit de confidences, l'artiste se définit sans toutefois se dévoiler, laissant planer le mystère sur sa personnalité aux multiples facettes : "J'aime bien les extrêmes. J'aime bien le silence et j'aime aussi le bruit. Le bruit est un son. J'aime le son."

Pour aller plus loin

Christophe interprète Aline à Festival sur Seine. (29 juin 2012, radio filmée)

Extrait de la comédie musicale télévisée Emilie ou la petite sirène 76. Christophe (le père d'Emilie) chante Plein les yeux.

Les duos...

Michel Delpech et Christophe Señorita, 1977

C'est un piège, en duo avec Eddy Mitchell, 1977

Et retrouvez une sélection de quelques-unes de ces plus belles chansons dans cette playlist...


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