Le 7 juin 1997, l'Info Mag du 12/13 Paris Ile de France consacrait un reportage aux basketteuses de l'équipe de Bourges, tout juste championne d'Europe. Des professionnelles, au même titre que les hommes, mais qui, selon le commentaire, gagnaient dix fois moins d'argent que leurs collègues masculins.
Yannick Souvré, la capitaine de l'équipe de Bourges, se confiait, fataliste : « Entre les dix meilleurs joueurs français et les dix meilleures joueuses françaises, effectivement [les hommes] auront un zéro de plus sur leur salaire à la fin du mois. Je trouve ça foncièrement injuste, mais bon c'est la loi de la société. C'est comme ça. Je crois qu'on est pas les seules à se plaindre, dans des métiers autres que le sport, [ce phénomène] se retrouve aussi. Ça fait partie du jeu. C'est vrai que parfois on a envie de le crier haut et fort mais c'est comme ça. Et puis il faut savoir aussi qu'il y a des gens qui sont moins bien lotis dans le sport que nous, donc on va pas se plaindre tout le temps non plus ».