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1988, lorsqu'un vétérinaire appelait à sauver Gaïa

1988, lorsqu'un vétérinaire appelait à sauver Gaïa

C'est aujourd'hui la journée de la Terre. En avril 1990, à l'occasion de cet événement, Pascal Tellier, vétérinaire et président de l'association terre de Gaïa, lançait un cri d'alarme concernant l'état de la planète.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 21.04.2020 - Mis à jour le 22.04.2021
Journée de la terre - 1990 - 03:12 - vidéo
 
C'est la journée de la Terre. En avril 1990, à l'occasion de cet événement, Pascal Tellier, vétérinaire et président de l'association terre de Gaïa, lançait un cri d'alarme concernant l'état de la planète.

"Nous allons nous suicider, nous allons vers une véritable catastrophe écologique sans précédent dans l'histoire de la planète, ce qui fait que les êtres humains se seront créés des conditions de vie absolument insupportables et il y aura des morts. Il y aura des destructions, il y aura des famines.Tout simplement parce qu'il n'y aura plus d'eau sur la planète, parce qu'on ne pourra plus se nourrir, parce qu'on ne pourra plus vivre dans des conditions qui seront devenues absolument inhospitalières et impossibles pour la vie des êtres humains."

Depuis plusieurs années, le vétérinaire tirait la sonnette d'alarme et défendait la thèse que la Terre, prénommée Gaïa était aussi vivante et sensible que l'espèce humaine et que tout ce qui vivait à sa surface. Deux ans plus tôt, en 1988, à l'occasion d'un congrès sur l'avenir de la planète organisé à Clermont-Ferrand avec des enseignants et physiciens, Pascal Tellier évoquait devant les caméras du journal de FR3 Auvergne sa vision de notre planète : un être vivant, conscient et vibrant d'une énergie puissante.

"Il existe des relations d'interdépendances entre tous les êtres vivants et la Terre et d'une façon plus globale, tout le cosmos. Chaque être vivant, quelle que soit sa taille, joue un rôle pour régulariser l'ensemble de son environnement. De même, l'environnement lui fournit un certain nombre de conditions qui lui permettent de vivre et de se développer harmonieusement."

Le reportage évoque ensuite les connaissances anciennes des influences du ciel et de la Terre, des nombres et de leur influence énergétique sur l'homme : "ils respectaient les lois de l'harmonie cosmo-telluriques sans jamais vouloir les dépasser, ni les utiliser à des fins personnelles" précise la journaliste.

Ce que Pascal Tellier confirme "Contre une église, on ne construisait pas une construction mais un cimetière. Les maisons n'étaient jamais, ou pratiquement, pas accolées à une église mais toujours à une certaine distance. Parce que le champ vibratoire créé dans une église par l'implantation, par la forme, par la nature des matériaux, crée une ambiance propice à la méditation ou au recueillement, à la prière mais que par contre, le séjour prolongé dans cette ambiance n'était pas souhaitable pour la santé ou le bien-être de ceux qui vivaient à cette époque." Pascal Tellier déplore la perte de cette sagesse et constate que l'on construis partout : "on ne s'inquiète pas de savoir s'il y a un cours d'eau souterrain, s'il y a une faille, s'il y a eu des ennuis de la végétation. Pourvu qu'on puisse planter une maison, c'est tout ce qui compte et il y a des conséquences. Ce sont des gens qui sont malades, ce sont des animaux qui sont malades, ce sont des végétaux qui n'arrivent pas à se développer."

Ses propos sont illustrés par l'interview d'une famille qui souffraient de maux de dos avant qu'il ne vienne assainir la maison, en plantant des piquets dans le terrain pour neutraliser les champs de force responsables de leur mal-être.

Madame Yvette Rivière l'assure : "C'est une maison qui provoquait des douleurs, toute ma famille souffrait de la colonne vertébrale et de douleurs très violentes. Quand nous partions de la maison, ces douleurs cessaient." Un témoignage confirmé par le reste de la famille.

Pascal Tellier explique le rôle de la barre de fer plantée dans le terrain : "elle est destinée à être plantée sur une longueur variable en fonction de l'endroit à équilibrer. On choisit donc le point névralgique qui correspond à un méridien de la Terre."

Une sorte d'acupuncture dont madame Rivière confirme l'efficacité, "et les douleurs disparaissent..."

Afin de prouver l'existence des champs électro-magnétiques, Pascal Tellier conduit les journalistes sous un pylône électrique de moyenne tension et en mesure le champ électrique qui fait réagir son capteur. Un menhir se trouve non loin de là, implanté sur un méridien terrestre. Lorsqu'il passe son capteur près de l'énorme pierre, le champ électrique est neutralisé et le crépitement cesse.

Pascal Tellier reconnait le scepticisme général, il concède "bien-sûr on sourit." Mais s'empresse d'ajouter :"On souriait beaucoup plus il y a 20 ans. On commence à sourire un peu moins maintenant et j'espère qu'on ne sourira plus du tout d'ici quelques années, parce qu'il y va de la survie de la planète et de son avenir. La pollution que nous avons engendrée et cette méconnaissance de ces lois naturelles, inévitablement auront des conséquences. Commence déjà à avoir des conséquences et il est grand temps de réagir pour ça."

La journée de la Terre est célébrée mondialement, chaque année, depuis 1970. Son credo : appeler à une indispensable prise de conscience et une sensibilisation aux problèmes écologiques. Aujourd'hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.

Pour aller plus loin

Le 4 octobre 1990, Pascal Tellier participait au deuxième congrès international "La Terre est un être vivant" de Clermont-Ferrand, avec la participation des scientifiques, écrivains et philosophes. FR3 Auvergne l'interrogeait sur l'objectif de ce rendez-vous : "Toute la question est de savoir si c'est la technologie, si c'est le matérialisme, si c'est l'avoir en général qui va dominer ou si c'est au contraire des concepts plus profonds, des concepts de relations avec nous-mêmes, d'harmonie avec l'univers, d'harmonie nous-mêmes qui vont dominer et qui vont engendrer des comportements qu'il est temps de changer parce que il y a eu une déperdition de la compréhension de nous-mêmes, de la compréhension de nos fonctionnements et du fonctionnement de l'univers." Des thématiques qui résonnent fortement aujourd'hui.

Florence Dartois


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