En banlieue parisienne

Aux Mureaux, dans les Yvelines, un jeune beur, ancien délinquant, Mohammed HOCINE a créé l'Association SOLACT, à sa sortie de prison. Il raconte cette expérience et son action. Mohammed a réalisé, en prison que sa vie en cité le "prédestinait" à mal finir. . Il a donc décidé d'agir pour se cité. Depuis son retour, un an de travail acharné pour sa fondation avec comme objectif : redonner vie au quartier, recréer les liens de la solidarité. En priorité : le travail scolaire après l'école des enfants, leurs temps libres comme ces petits garçons que l'on voit danser le hip hop. Puis : redonner confiance, rassembler et organiser les jeunes désoeuvrés de la cité. Quelques-uns d'entre eux à une terrasse de café expliquent se sentir, coupé de la société physiquement par la distance et mentalement par la non intégration via l'emploi. Ils discutent des points positifs que l'association a apportés : la solidarité, compter les uns sur les autres, le rassemblement pour discuter des problèmes, Les jeunes via l'association rencontrent désormais régulièrement le maire et ses collaborateurs pour jouer un rôle dans la ville, tiret entre la ville et la cité. Le maire adjoint de Suresnes, Francis PREVOST vient rencontrer les membres de l'association dans la cité pour observer et discuter des actions, qu'elle mène, des résultats qu'elle obtient, pour peut-être prendre conseil L'association fait des émules : un collectif régional " Résistance des banlieue ", s'est organisé, réunissant régulièrement des groupes de jeunes d'autres quartiers. Le collectif d'aujourd'hui reçoit le maire de Chanteloup les vignes Pierre CARDO qui est accueilli par une nuée d'enfants. Chaque groupe expose ses projets, ses relations avec les élus locaux. Bilan : les immigrés sont le plus souvent vus comme des délinquants, et les élus ne les prennent pas vraiment au sérieux. Pierre CARDO tente de proposer d'autres anges d'attaque. Le soir, le collectif tourne dans les rues de la banlieue à la recherche de groupe de jeunes. Rencontre avec un groupe de jeune dans la rue et discussion : ils sont énervés, vivent mal les cités, l'exclusion. Mohammed et le collectif leur expose leur façon de faire, la discussion, le rassemblement, le travail en groupe.