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L'une des premières apparitions télévisées de Martine Allain-Regnault

L'une des premières apparitions télévisées de Martine Allain-Regnault

Martine Allain-Regnault, figure du journalisme médical, est morte à l'âge de 85 ans. En 1977, elle faisait ses premiers pas à la télé et parlait anxiété sur le plateau du journal télévisé d'Antenne 2.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 10.10.2022

Antenne 2 les Nouvelles : dernière édition. Martine Allain Regnault sur l'anxiété, 6 mai 1977.
 

INA

Martine Allain-Regnault, l'une des journalistes emblématiques du monde médical, est morte à l'âge de 85 ans. Sur TF1, Antenne 2 puis France 2, elle avait animé pendant plusieurs années de nombreuses émissions médicales.

Elle avait débuté sa carrière comme journaliste au magazine «Sciences et avenir». En 1977, elle avait intégré la rédaction d'Antenne 2 comme grande reporter santé (de 1977 à 1987) puis TF1 (de 1987 à 1992). C'est durant cette période que Martine Allain-Regnault avait commencé à produire des programmes comme l’émission « Viva la vie » avec Philippe Risoli ou « Télécalories » avec Frédéric Lepage.

De retour à France Télévision au milieu des années 90, elle allait co-présenter « Savoir plus » et « Savoir plus santé » avec François de Closets (1992 à 2004), puis avec Laurent Broomhead (2000 à 2004). Instaurant une grande complicité avec les téléspectateurs, elle n'hésitait pas à aborder ses problèmes personnels à l'antenne, notamment ses problèmes de poids.

L'archive en tête d'article a été diffusé le 6 mai 1977 dans la dernière édition du journal d'Antenne 2. En compagnie de Gérard Holtz, elle évoquait l'anxiété, ce mal français qui était déjà bien présent à l'époque. Martine Allain-Regnault l'évoquait comme une constante physiologique que connaissaient tous les êtres humains, mais que le progrès aggravait. Pour neutraliser leur anxiété, les Français utilisaient de plus en plus d’anxiolytiques, une médication qui permettait « d'augmenter la dose d'anxiété qu'on peut supporter », concluait-elle avec ironie, tout en soulignant que cela permettait la création d'un marché en plein développement.

À propos de la médecine

Dans une autre chronique à découvrir ci-dessous, la journaliste évoquait les médecins « francs-tireurs », et une vision plus humaine de la médecine. Des jeunes médecins qui préféraient, en 1977, la médecine de quartier et qui refusaient la médecine technicienne.

Plateau Martine Allain Regnault
1977 - 01:35 - vidéo

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