18 mars 1962, après 7 ans et demi de guerre qui ne dit pas son nom et presque un an de négociations, la France et l’Algérie signent les accords d’Evian.
Un cessez-le-feu appliqué dès le lendemain le 19 mars 1962… Sans réjouir tous les belligérants.
Après le cessez-le-feu, et les référendums des deux côtés de la Méditerranée en faveur de l’indépendance, les attentats continuent. Les Européens d’Algérie parlent de choix entre «la valise ou le cercueil ». Ce cessez-le-feu apparaît comme une trahison pour les Français d’Algérie.
Les années passent et le ressentiment est toujours là. A tel point qu’il est plus que délicat de trouver une date pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie.
Le premier à choisir le 19 mars, c’est François Hollande en 2016. Les réactions ne se font pas attendre. Cette date cristallise les tensions à tel point que certains voudraient la voir disparaître, à l’image de Robert Ménard maire de Béziers, interviewé le 13 mars 2015 : « Des milliers de français d’Algérie des jeunes des dizaines de harkis sont morts après cette date. »
La polémique a été relancée cet hiver quand Emmanuel Macron a annoncé vouloir commémorer les 60 ans des accords d’Evian.
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